Faire de ses échecs un atout

Faire de ses échecs un atout : utiliser ses erreurs pour créer un contenu authentique ?

Dans le parcours entrepreneurial, les erreurs sont presque inévitables. Elles font partie du chemin, et bien que frustrantes, elles recèlent un potentiel souvent sous-estimé. Or les échecs sont souvent perçus comme une défaite. Et si vos échecs devenaient une force, un outil pour enrichir votre stratégie de communication ? Dans cet article, nous vous expliquons comment transformer vos erreurs en un contenu marketing authentique, qui résonne avec votre audience et renforce votre crédibilité.

 

Pourquoi parler de vos échecs peut être bénéfique pour votre marque ?

1. Humaniser votre image

Les consommateurs d’aujourd’hui recherchent de l’authenticité. Ils veulent s’identifier aux marques et aux entrepreneurs derrière elles. En partageant vos erreurs, vous démontrez que vous, derrière votre marque, vous êtes humain et imparfait, tout comme votre audience. Cela vous rend plus accessible et digne de confiance.

Par exemple : Un restaurateur peut raconter comment il a choisi un menu trop ambitieux à l’ouverture de son restaurant. Ce choix a peut-être entraîné des délais d’attente trop longs, des erreurs dans les commandes et des retours négatifs de la part des clients.
Plutôt que de cacher cette expérience, il peut partager l’histoire en expliquant pourquoi il a fait ce choix initial (par exemple, vouloir impressionner dès le départ) et les défis que cela a entraînés. Il terminera sur comment il a ajusté sa carte pour mieux répondre aux attentes des clients et assurer un service fluide. Ce type de partage montre non seulement que l’erreur est humaine, mais aussi qu’il a été attentif aux retours et prêt à s’améliorer pour offrir une meilleure expérience.

 

2. Inspirer et encourager votre audience

Les échecs peuvent être une source d’apprentissage pour vous et pour les autres. En racontant vos erreurs et les leçons que vous en avez tirées, vous inspirez votre audience à persévérer, même face aux obstacles.

Les entrepreneurs et les petites entreprises rencontrent des défis permanents. Les échecs peuvent concerner la gestion d’équipe, le marketing, la vente ou la gestion des finances. Lorsque vous exposez ces difficultés publiquement, vous montrez à vos prospects et clients qu’ils ne sont pas seuls. Vous devenez un modèle de résilience et d’engagement.

Par exemple : Un entrepreneur qui lance son site de e-commerce peut raconter l’histoire d’une campagne de publicité en ligne qui n’a pas donné les résultats attendus. Au lieu de se cacher derrière l’échec, il peut expliquer les raisons possibles de cet échec et les enseignements qu’il en a tiré pour être toujours plus proche de ses clients et mieux leur parler. 

 

3. Différencier votre marque

Dans un marché saturé, parler ouvertement de vos échecs peut vous démarquer. Alors que beaucoup s’efforcent de ne montrer que leurs succès, vous choisirez une voie plus honnête et transparente, ce qui vous rendra unique. Au-delà de l’honnêteté, cette approche vous permettra de vous connecter plus profondément avec des personnes qui vivent des expériences similaires.

Les marques qui essaient de projeter une image trop parfaite peuvent sembler éloignées, voire artificielles. Mais lorsqu’une marque parle franchement de ses erreurs, elle renvoie une image beaucoup plus authentique et accessible. 

Par exemple : Trello, une application de gestion de projets, par exemple, partage des articles de blog sur les erreurs qu’elle a commises dans la création de nouvelles fonctionnalités ou dans l’amélioration de l’interface utilisateur, ce qui renforce la crédibilité de la marque auprès de ses utilisateurs car si ces erreurs ont été détectées et que la marque en parle, c’est qu’elle les a résolu pour donner un meilleur service à ses utilisateurs. 

 

Identifier les erreurs pertinentes pour votre contenu marketing

Avant de partager vos erreurs, il est important de sélectionner celles qui apporteront une véritable valeur à votre audience. Voici quelques questions à vous poser pour faire le tri :

• Quel échec a été le plus formateur ? Les erreurs qui ont transformé votre manière de travailler ou de penser sont souvent les plus intéressantes.
• Quels enseignements en avez-vous tirés ? Votre audience appréciera les leçons concrètes qu’elle peut appliquer à sa propre situation.
• Cet échec est-il pertinent pour mon public cible ? Assurez-vous que l’erreur partagée soit en lien avec les problématiques que rencontrent vos lecteurs.

 

1. Choisir des échecs formateur en lien avec votre audience

Posez-vous la question : Quel échec a été le plus formateur ? Les erreurs qui ont transformé votre manière de travailler ou de penser sont souvent les plus intéressantes.

Ensuite demandez-vous si cette erreur et les enseignements que vous en avez tirés pourrait intéresser votre public-cible. Vos erreurs doivent être en rapport avec les problématiques rencontrées par vos clients potentiels. Par exemple, si vous vous adressez à des managers, parlez de vos défis en gestion de projet, en communication ou en gestion du temps, par exemple.

Les erreurs en lien avec des aspects techniques de votre produit ou service sont également pertinentes car elles montrent votre engagement à fournir un service ou un produit de qualité, à la hauteur des attentes de vos clients. 

 

2. Éviter les échecs trop personnels

Il est important de faire la distinction entre les erreurs professionnelles et celles qui relèvent de la sphère individuelle. Parler de vos failles humaines est une chose, parler de vos faiblesses personnelles en est une autre. Non seulement cela n’apporte pas grand-chose à votre public, mais cela pourrait même potentiellement nuire à votre crédibilité professionnelle.

 

3. Structurer votre récit et présenter vos échecs de manière constructive

Parler de vos erreurs ne signifie pas simplement les exposer sans filtre. Il est essentiel de structurer votre contenu pour qu’il soit à la fois honnête et utile. Soyez précis, mais restez concis. L’idée est de captiver votre audience en racontant une histoire relatable. Le plus simple et efficace est d’adopter une structure narrative en trois parties :

1. La situation avant l’erreur : plantez le décor en décrivant le contexte dans lequel vous avez pris la décision qui a mené à l’erreur. Qu’essayiez-vous de réaliser ? Quelles étaient vos attentes ou vos objectifs ? Cela permet à votre audience de comprendre votre raisonnement à ce moment-là.

1. L’erreur elle-même : soyez honnête, mais restez factuel. Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné et pourquoi ? Évitez d’embellir les faits. C’est en décrivant précisément ce qui s’est mal passé que vous donnerez de la valeur à votre expérience. Prenez le temps de réfléchir aux raisons de votre échec. Posez-vous des questions comme : Ai-je manqué de planification ? Ai-je mal compris les besoins de mon public cible ? Ai-je pris une décision basée sur des hypothèses erronées ? 

1. La leçon tirée : Partagez les leçons apprises, montrez comment vous avez transformé cette expérience en un apprentissage précieux. C’est la partie la plus importante de votre contenu, celle qui apporte de la valeur à votre audience car elle montre comment vous avez utilisé cet échec pour progresser. Avez-vous changé votre stratégie ? Adopté un nouvel outil ou une nouvelle méthode ? Avez-vous développé de nouvelles compétences ? Une meilleure compréhension ?